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Les cahiers des Talents de l’Outre-Mer
Réunion de l’antenne new-yorkaise du RTOM
Le 7 juin 2014 a eu lieu une réunion de l’antenne new-yorkaise du Réseau des Talents de l’Outre-Mer sur la thématique de l’agriculture urbaine à Brooklyn.
Yola Minatchy nous a rappelé sur les toits de Brooklyn que la Terre comptera 9,1 milliards d’être humains en 2050, et que la production agricole mondiale devra doubler afin de nourrir la population. Une révolution alimentaire s’annonce donc. Celle-ci devrait avoir lieu avec le moindre impact sur l’environnement, en utilisant moins d’eau, moins de pesticides, en générant moins d’émissions de gaz à effet de serre. L’agriculture sur les toits reste un moyen d’utilisation d’espaces sous-exploitées dans les villes a déclaré Yola le 7 juin 2014 à New-York. Elle a souligné que la consommation de produits issus de l’agriculture biologique locale fait partie intégrante d’une alimentation respectueuse du développement durable, de la santé. Elle nous a présenté un exemple à New-York, la ferme Eagle Street.
En effet, depuis les années 2000, la popularité de l’agriculture urbaine, de la consommation locale ne cesse de croître. L’agriculture urbaine consiste à cultiver des produits frais au coeur des villes afin d’offrir une nourriture locale saine aux citadins, et de s’inscrire dans un projet agricole durable.
A New-York, the Eagle Street Rooftop, une organisation à but non lucratif, sont des pionniers du mouvement agricole urbain biologique. Soulignons que la ville de New-York offre 800 hectares de toits adaptés à une exploitation verte. Ces fermes de toit représentent actuellement l’alternative la mieux adaptée à la nécessité de se réapproprier l’espace urbain, mais aussi de renouer avec ses racines agricoles. Eagle Street a aujourd’hui institué une véritable chaîne alimentaire locale biologique combinant la production, le traitement, la distribution, la consommation, sans oublier le respect de l’environnement.
Ainsi, loin des effets de mode éphémère, consommer des produits biologiques locaux représente aujourd’hui l’alternative la plus responsable afin de réduire les risques alimentaires perçus dans les produits issus de l’agriculture à grande échelle, une agriculture pratiquée au détriment de la santé de la Terre et de l’Homme. En effet, durant ces dernières décennies, les crises alimentaires répétées ont influé sur les comportements alimentaires.
Au sens du Réseau des Talents de l’Outre-Mer, un développement véritablement durable, afin de nourrir la population mondiale, ne peut que sonner le glas de l’agriculture intensive au profit de l’agriculture biologique et locale. L’agriculture sur les toits reste un moyen d’utilisation d’espaces sous-exploitées dans les villes. En tout état de cause, le Réseau des Talents de l’Outre-Mer a rappelé en ces temps de chômage exorbitant dans nos départements d’origine, que le métier d’agriculteur biologique demeurait un noble métier d’avenir.
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